L’ENFANCE DE L’ART

HARBIN

Je suis née à Harbin, au Nord-Est de la Chine.

Au début du 20ème siècle, Harbin était le seul endroit où un chinois pouvait acheter un billet de train direct vers les villes européennes. La ville possédait un des premiers cinémas de Chine, un orchestre symphonique et une station de ski. Il y avait des églises de toute obédience, des grands magasins, et les trottoirs se couvraient de femmes, de Chinoises en cheongsam, de Russes en robe et de Japonaises en kimono. 


BRISER

Cette culture a beaucoup souffert des bouleversements politiques du 20ème siècle.
Malgré les destructions, des traces persistent, dans les murs et dans les esprits.. 


UNE ENFANCE A LA CROISEE DES CIVILISATIONS

La fin des années 70, la Chine souffre économiquement, mais c’est sans importance pour une enfant.
Nous vivons dans les traces des différentes cultures qui se sont  croisées ici, et qui se sont mélangées.


L’ART, C’EST REGARDER AUTOUR DE SOI

Assise à l’arrière du vélo de mon père, j’observe et je réfléchis. J’ai envie d’être artiste.


L’ART NAIT DES DIFFÉRENCES

A cette époque, l’art est une curiosité en Chine, comme lors de la visite de Pierre Cardin en 1979.

J’AI ENVIE D’ETRE ARTISTE

A l’époque, la couleur était dans les peintures révolutionnaires.

La seule forme d’art admise devait avoir un message politique.
On voyait partout ces fresques à la gloire du peuple.